Projet collaboratif FRUIVAL

En Suisse, plus de 70% de la surface de cultures fruitières sont des pommes (60%) et des poires (12%) et la pomme est le premier fruit acheté en Suisse. La transformation de ces fruits en jus et purées génère en Suisse plus de 20 000 tonnes de co-produits par an. La mise en décharge de ces « déchets » est une opération coûteuse et très délicate. Premièrement, les frais de transport sont élevés car le marc est un produit lourd et deuxièmement le stockage est difficile parce qu’il s’agit d’une matière organique périssable. Un autre défi est qu’en Suisse il y a un manque de données statistiques concernant les quantités disponibles des co-produits (p.ex. marc frais, marc séché) et des sous-produits (p.ex. farine de pomme, pectines). Ce projet s’inscrit dans le cadre d’efforts visant à réduire les pertes et gaspillages alimentaires des Nations Unies, notamment de la cible 12.3 des d'objectifs de développement durable (ODD).

Cette étude a pour but d’identifier des chaînes possibles de valorisation de co-produits fruitiers, en se focalisant sur le marc de pomme, dans le but de compenser les pertes financières et diminuer l’impact environnemental lié à son élimination. FRUIVAL va donc faire l’étude de la viabilité économique des chaînes de valorisation des co-produits issus de la transformation des pommes et différentes voies de valorisation seront analysées : a) alimentation animale (« feed »); b) alimentation humaine (« food ») ; c) énergie & compost d) cosmétique ; et e) biomatériaux.

Les résultats de cette étude de rentabilité et faisabilité de valorisation de marc de pomme permettra aux entreprises partenaires d’avoir une base de décision pour mieux valoriser le marc de pomme. Cette valorisation permettrait de créer de l’activité économique et de diminuer l’impact environnemental lié à l’élimination de ces co-produits.

Les résultats de l’étude pourraient être la base pour établir des projets successifs qui incluront des analyses techniques de co-produits et de sous-produits fruitiers, ainsi que la production d’éventuels prototypes, dans le but ultime de créer une nouvelle chaîne de valeur en Suisse.